L’ANDAR ACCOMPAGNE LES PATIENTS ATTEINTS DE POLYARTHRITE RHUMATOÏDE

Rhumatisme inflammatoire le plus répandu en France, la polyarthrite rhumatoïde touche près de 350 000 patients, jeunes et moins jeunes.

Cette pathologie chronique est caractérisée par des symptômes qui doivent amener à consulter rapidement : douleurs nocturnes (chevilles et poignets) et déverrouillage matinal. Si la prise en charge a été révolutionnée par les biothérapies, de nombreux enjeux subsistent, comme une très grande fatigue et des échappements thérapeutiques réguliers nécessitant le recours à d’autres molécules ciblées.

L’objectif est de permettre aux patients de sortir de l’isolement et de conserver des activités, y compris professionnelles.

Ces traitements permettent de contrôler de nouveau la maladie mais « la phase de rechute est très difficile à vivre pour les patients. Plus difficile que le diagnostic », explique Gérard Thibaud, le président de l’Association nationale de défense contre l’arthrite rhumatoïde (ANDAR). Autant de problématiques prises en compte par l’association, qui aide les malades à vivre le mieux possible.

Pour cela, l’ANDAR informe sur la pathologie, les risques et les traitements. Programmes d’éducation thérapeutique, Mooc et web-conférences mensuelles relayées sur les réseaux sociaux sont les outils utilisés pour traiter des sujets non abordés en consultation : fatigue, psychologie, sexualité, vie sociale et professionnelle, image corporelle.

L’objectif est de permettre aux patients de sortir de l’isolement et de conserver des activités, y compris professionnelles, pour garder une dynamique et un lien social, piliers du bienêtre et de la prise en charge.

Gézabelle Hauray

Article extrait du dossier Grand Angle – Spécial rhumatismes inflammatoires chroniques, réalisé par CommEdition, paru dans Le Monde daté du 06 décembre 2018