
Le laboratoire Janssen a mis au point de nouvelles approches thérapeutiques contre la dépression. Et il s’investit aux côtés des professionnels et des patients pour de meilleurs parcours de soins.
Face aux mystères du cerveau, le champ des pathologies neuropsychiatriques est parmi les plus complexes à investiguer sur le plan thérapeutique. « Cependant, la recherche fait actuellement des progrès spectaculaires pour améliorer la connaissance du cerveau, mieux caractériser ces maladies et avancer dans la mise au point de traitements de plus en plus ciblés, explique Emeline Gaudré-Wattinne, Directrice médicale neurosciences de Janssen France. Nous entrons de plain-pied dans une médecine de précision, grâce à la combinaison de différentes approches scientifiques, mêlant la génétique, la science des données, la technologie des biomarqueurs et le recours aux outils de santé numériques. »
Pionnier, depuis soixante-dix ans, dans le domaine des neurosciences, Janssen contribue à l’innovation pour progresser dans la lutte contre des maladies graves, comme la maladie d’Alzheimer, les troubles de l’humeur, ou encore la schizophrénie. L’entreprise se mobilise également dans la prise en charge des dépressions. L’objectif est notamment de caractériser et de soigner les profils de patients qui ne répondent pas ou peu aux traitements classiques. Leur qualité de vie est fortement altérée au quotidien par la persistance de symptômes liés à la dépression, comme les idées suicidaires, l’insomnie ou l’anhédonie (perte de plaisir). Proposer de nouvelles approches thérapeutiques est donc essentiel. La lutte contre la dépression est une priorité majeure de santé publique, alors que 1 Français sur 5 est susceptible d’être touché par un épisode dépressif caractérisé durant son existence. « En 2022, nous avons mené une campagne, aux côtés de la Fondation Pierre Deniker et l’Unafam, pour sensibiliser le grand public, indique Emeline Gaudré-Wattinne. Il faut lutter contre les idées reçues. La dépression, on s’en sort ! » Janssen noue également des partenariats avec les associations de patients et les professionnels de santé, afin de contribuer à « déstigmatiser » cette maladie, facteur d’isolement et de désocialisation. « Il faut changer le regard de la société sur la dépression, qui disqualifie les patients sur le plan professionnel comme personnel, avance la Directrice médicale. Et nous nous impliquons également aux côtés des professionnels de santé, afin d’améliorer les parcours de soins et de rendre plus accessible l’innovation thérapeutique, dès l’apparition des premiers signes d’alerte. »
Parler de la santé mentale comme Grande Cause nationale ?
« Nous nous réjouissons de l’annonce faite par le Premier Ministre : la santé mentale Grande Cause nationale en 2025, répond Emeline Gaudré-Wattinne. C’est une réelle opportunité pour ouvrir un dialogue avec l’ensemble de la société et faire avancer la cause des malades atteints de pathologies psychiatriques. »
Antoine Combier
CP-478401 – 09/2024
Article extrait du dossier Grand Angle spécial Santé Mentale réalisé par CommEdition, parution dans Le Monde daté du 11 octobre 2024.