L’attention portée à la qualité de vie est au cœur de la prise en charge des patients atteints d’un cancer de la prostate.
Ces dix dernières années, les traitements pour le cancer de la prostate ont explosé, classant ce cancer au rang des pathologies chroniques pour une part croissante des patients. « Aujourd’hui, nous souhaitons développer des médicaments toujours plus performants, mais qui impactent le moins possible la qualité de vie du patient, explique Marion Béchat, responsable de la stratégie oncologie chez Bayer France. Notre objectif, chez Bayer, est de permettre au patient de vivre mieux et plus longtemps. Bien que généralement âgés, les patients atteints du cancer de la prostate aspirent à une vie normale. Il faut concilier efficacité du traitement et maîtrise des effets secondaires. C’est essentiel pour favoriser leur adhésion et optimiser l’impact des thérapies. » Avec la chronicisation du cancer, les avancées thérapeutiques ouvrent de nouvelles perspectives offrant ainsi une prise en charge optimale et personnalisée. « La prise en charge du cancer de la prostate, c’est un parcours collaboratif entre professionnels de santé, oncologue, urologue, radiothérapeute, ainsi que les infirmiers en pratique avancée et pharmaciens, afin d’améliorer la qualité des soins apportés aux patients », témoigne le Pr Stéphane Oudard, chef du service d’oncologie médicale à l’hôpital européen Georges-Pompidou.
Notre objectif, chez Bayer, est de permettre au patient de vivre mieux et plus longtemps.
Pour accompagner ce travail d’équipe, Bayer a développé, en partenariat avec les associations de patients et les professionnels de santé, le site www.amplio.fr qui propose des outils pratiques pour mieux vivre, malgré un traitement anticancéreux.
« On y retrouve des contenus éducatifs validés répondant aux besoins des équipes soignantes et de leurs patients », précise Marion Béchat.
Afin de lever les tabous sur la maladie, une autre initiative, « Prostate mode d’emploi », série de web-émissions destinées au grand public, a été développée avec l’association de patients CerHom et Dis-moi Santé. « CerHom veut libérer la parole des hommes comme cela a été fait par les femmes sur les cancers des femmes. Il ne faut pas attendre Movember pour parler du cancer de la prostate, c’est toute l’année que nous devons sensibiliser les hommes pour faire baisser l’incidence de ce cancer », souligne Olivier Jérôme, président de l’association. La recherche continue dans le cancer de la prostate. Bayer poursuit ses travaux pour la faire progresser. « Plusieurs essais cliniques sont en cours, avec l’ambition de retarder toujours davantage la progression de la maladie, d’adapter les traitements selon les stades de gravité et de favoriser l’alliance entre le patient et l’équipe médicale autour du projet de soins », indique Marion Béchat.
Antoine Largier
Article extrait du dossier Grand Angle spécial Cancer réalisé par CommEdition, parution dans Le Monde daté du 21 octobre 2023.
Photo : Bayer / DR