En l’absence d’innervation sensitive au niveau des poumons, le cancer bronchique reste longtemps asymptomatique.
De plus, une très grande majorité des patients sont fumeurs, avec une agression régulière de l’appareil respiratoire par les composés carcinogènes de la fumée de tabac. Le cancer du poumon est donc détecté tardivement, quand plus de la moitié des patients sont déjà au stade métastatique.
Afin de multiplier les chances de survie des patients, un dépistage de masse pourrait permettre de détecter plus tôt les cancers et ainsi d’obtenir plus de guérisons. Son organisation est à l’étude dans le cadre du Plan Cancer actuel. C’est une étape importante dans la prise en charge de ce cancer
estime le Pr Fabrice Barlesi, Chef du Service d’Oncologie Multidisciplinaire & Innovations Thérapeutiques, Aix Marseille Université, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille.