Retour sur le dispositif national du «Pouvoir réparateur du toucher», avec Santiago Flipo, Directeur général La Roche-Posay.
Pourquoi avoir lancé une campagne de sensibilisation autour du pouvoir réparateur du toucher ?
En tant que laboratoire engagé depuis plus de vingt-cinq ans en oncologie, il nous semblait essentiel que La Roche-Posay sensibilise les professionnels de santé, les patients et leurs aidants ainsi que le grand public sur les effets indésirables sur la peau des traitements contre le cancer, et les solutions d’accompagnement qui existent pour les prévenir et les améliorer. Nous l’avons fait avec nos partenaires : la Société savante des soins oncologiques de support, l’Association francophone des soins de support (Afsos), l’Association de patients RoseUp et la Société francophone des sciences pharmaceutiques officinales (SFSPO).
Quelles actions avez-vous menées auprès du grand public et auprès des professionnels de santé ?
L’objectif de cette campagne, et de l’engagement de La Roche-Posay en oncologie de manière générale, est d’aider à améliorer la qualité de vie des patients sous traitement anti-cancer afin de favoriser la tolérance et l’observance de leurs traitements. En mai et juin, nous avons donc lancé différentes actions dans toute la France pour toucher le plus grand nombre :
– d’une part, 12 soirées de formation pour les professionnels de santé (oncologues, dermatologues, médecins, pharmaciens, infirmières…) à la prise en charge des toxicités cutanées. Plus de 1 200 professionnels ont été formés par La Roche-Posay sur le mois de juin.
– d’autre part, 13 journées d’ateliers de soins de supports à destination de près de 500 patients et de leurs aidants, avec des ateliers de socio-esthétique, de nutrition, de yoga, de psychologie…
– et enfin, une campagne de communication grand public avec notamment la diffusion d’un film sur « Le Pouvoir réparateur du toucher » à la télévision et sur Internet pour sensibiliser sur le rôle des soins dermocosmétiques dans l’accompagnement des traitements contre le cancer.
Christine Fallet
© La Roche-Posay/ DR
Bienfaits de la cure thermale post-cancer à La Roche-Posay
Premier centre thermal post-cancer en France, le Centre thermal de La Roche-Posay a accueilli depuis sa création, il y a plus de quinze ans, environ 20 000 patients présentant des séquelles cutanées de traitements oncologiques (quelle que soit la localisation du cancer).
La cure thermale post-cancer est reconnue comme un soin de support dans l’après-cancer et elle est conseillée par les équipes soignantes des centres de cancérologie. Une étude clinique randomisée (étude Senotherme), menée de 2014 à 2018 chez 120 patientes traitées pour un cancer du sein par chirurgie, radiothérapie et/ou chimiothérapie, a démontré les bénéfices de la cure sur la douleur, la xérose et les cicatrices, mais aussi sur la santé globale et la qualité de vie des femmes, montrant l’importance des soins de support dans les traitements post-cancer.
Une équipe pluridisciplinaire, composée de dermatologues, de kinésithérapeutes, d’une éducatrice spécialisée, d’une diététicienne, d’une experte en maquillage correcteur, d’une éducatrice médico-sportive, et d’une sophrologue, est à l’écoute des besoins spécifiques des curistes pour leur apporter des réponses adaptées.« Les soins thermaux sont réalisés à base d’eau thermale de La Roche-Posay dont les vertus cicatrisantes, adoucissantes et apaisantes ont été démontrées par de nombreuses études cliniques, » souligne Julien Prince, Directeur général de la Cure thermale de La Roche-Posay.
© David Darrault 2022-La Roche-Posay / DR
Article extrait du dossier Grand Angle spécial Dermatologie réalisé par CommEdition, parution dans Le Monde daté du 7 décembre 2023.