CSL Vifor, spécialisé en néphrologie et dans la prise en charge de la carence martiale, s’investit dans plusieurs initiatives pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies rénales chroniques, comme l’explique Karine Levesque, Directrice générale France de l’entreprise.
La maladie rénale chronique s’accompagne souvent de complications pour l’organisme, liées au dysfonctionnement du rein. Carences en fer, présence anormale de phosphore (hyperphosphatémie) ou de potassium (hyperkaliémie), sécrétion anormale d’hormone parathyroïdienne… ces affections peuvent entraîner des effets graves, comme des troubles minéraux et osseux, des arythmies cardiaques ou des prurits qui, selon l’étude française Pruripreva, touchent près de 25 % des patients dialysés. La prise en charge de ces complications est essentielle pour la qualité de vie des patients. Et c’est l’une des missions de CSL Vifor. L’histoire de Vifor remonte à 1872, avec une spécialisation dès l’origine dans la néphrologie et le traitement de la carence martiale. Son rachat en 2022 par le groupe CSL inaugure une nouvelle étape dans le développement de son expertise en néphrologie.
Mesurer la qualité de vie
« Notre ambition est de proposer de nouvelles solutions thérapeutiques pour mieux prendre en charge ces complications, mais également de s’attaquer à certaines maladies rares qui détériorent la fonction rénale, explique Karine Levesque, DG France. En France, nous sommes aux côtés de la communauté des soignants et des patients, avec une forte volonté d’améliorer leur qualité de vie au quotidien. » Par exemple, l’entreprise a mis en place le programme OPTI’MRC, un groupe de réflexion réunissant des soignants, des associations comme France Rein et des institutionnels, afin d’optimiser le parcours de soins des patients. Elle va également lancer un projet innovant avec la start-up Entends-Moi, qui vise à recueillir, grâce à l’IA, des verbatim de patients afin de mieux comprendre leurs difficultés au quotidien.
Mieux informer
« Ce recueil de l’expérience patient est fondamental pour comprendre comment les malades vivent avec leurs traitements, précise Karine Levesque. Cela nous aide à mieux les informer, ainsi que les équipes de soins qui les suivent. » Autre initiative, la filiale réalise avec l’entreprise Observia, une étude anthropologique avec des patients en hémodialyse. « Nous finançons également des actions de mécénat, pour aider notamment des enfants dialysés à partir en vacances. C’est aussi notre devoir d’être aux côtés des familles touchées par la maladie rénale », ajoute Karine Lesveque.
Antoine Largier
Article extrait du dossier Grand Angle spécial Néphrologie réalisé par CommEdition, parution dans Le Monde daté du 10 mars 2024.