Aujourd’hui, l’arsenal thérapeutique s’est considérablement développé en dermatologie. La recherche fondamentale et clinique est très active et témoigne d’avancées notables, bénéfiques aux patients.

Grâce à une meilleure connaissance de la physiopathologie des dermatoses inflammatoires chroniques, les nouveaux traitements, notamment biologiques, sont en train de révolutionner la prise en charge de ces pathologies, surtout lorsque les patients présentent des formes sévères, très handicapantes, avec un retentissement important sur leur qualité de vie, tant sur le plan personnel que social ou professionnel. Les conséquences des affections cutanées inflammatoires sont autant physiques que psychologiques (perte de confiance en soi, isolement, dépression…). Cependant, de nombreux malades sont encore en errance thérapeutique, peu observants, souvent découragés face à des maladies chroniques affichantes, alors que des traitements existent. La panoplie thérapeutique s’est aujourd’hui enrichie avec, en particulier dans le psoriasis ou la dermatite atopique, l’arrivée de nouveaux médicaments qui bloquent les interleukines ou des enzymes (Janus kinases), impliquées dans la réponse immunitaire. Ainsi, dans la plupart des cas, des solutions existent en cas d’échec ou d’intolérance à un premier traitement.

Les thérapies pourront être personnalisées en fonction du patient, de ses comorbidités, de la sévérité de la pathologie ou encore de l’intensité du prurit.

Christine Fallet

Légende : Lésions typiques du psoriasis.

Article extrait du dossier Grand Angle spécial Dermatologie réalisé par CommEdition, parution dans Le Monde daté du 30 novembre 2022.

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