En 2015, la France comptait 3,7 millions de personnes traitées pour diabète, soit 5,4 % de la population.

C’est, aujourd’hui, la pathologie chronique dont l’incidence est la plus élevée, notamment dans le cas des malades atteints d’un diabète dit « de type 2 » (92 % des patients).

Entre 2014 et 2015, « l’épidémie » a progressé de 2,8 %. Et l’assurance-maladie estime que plus de 4,15 millions de personnes seront prises en charge pour un diabète en 2020. L’augmentation spectaculaire de cette pathologie, qui n’est pas spécifique à la France et est étroitement liée aux modes de vie (obésité, sédentarité, alimentation trop sucrée…), bouleverse les règles de fonctionnement et de financement du système de santé.

Outre les coûts directs générés pour soigner les patients, le diabète se caractérise par un risque élevé et multiforme de complications  :  maladies cardiaques, maladies rénales, perte de la vue, risque d’amputation…

Il est donc essentiel de bien coordonner les interventions des différents médecins et professionnels de santé appelés au chevet des malades. 

Pierre Mongis 

Article extrait du dossier Diabète, réalisé par CommEdition, paru dans Le Monde daté du 14 novembre 2018