Associer plusieurs techniques sur une même zone, harmoniser l’effet obtenu sur l’ensemble du visage et du corps, la demande grandit pour des traitements combinés, liée à une exigence de résultats.
En médecine esthétique, une nouvelle tendance apparait aujourd’hui, liée à la multiplicité des techniques et à la diminution des coûts de traitement : la combinaison de différentes approches technologiques : crèmes, laser, injections, massage… L’objectif est de traiter en surface et en profondeur, ou bien d’harmoniser différentes parties du visage et du corps afin non seulement d’obtenir des soins plus efficaces mais aussi d’en augmenter l’effet naturel.
Laser, injections, peelings, ou encore crèmes actives, le panachage de ces outils est désormais en passe de devenir l’une des voiesde prédilection pour garantir une durée plus longue des effets obtenus. Cette demande nécessite néanmoins de la part des médecins esthétiques des efforts pour s’équiper des appareils adéquats, et pour seformer à cet ensemble de techniques pour un maximum d’efficacité et de sécurité des soins. D’autant plus que demain, d’autres armes anti-âges se profilent, dont les fameuses cellules souches. Les avancées dans les connaissances de la médecine régénérative pourraient à moyen terme trouver diverses applications en médecine esthétique. Objectif final affiché : injecter des cellules souches du propre patient pour lancer une régénération cellulaire. Pour le moment, les cellules souches sont utilisées dans la technique du «lipofilling», où elles sont extraites du tissu adipeux du patient puis réinjectées afin de restaurer des défauts de contours et de volume.
A l’avenir, les traitements seront non seulement combinés mais personnalisés après un diagnostic complet de la peau de chacun, amenant des soins sur-mesure,quelque soit les techniques utilisées. Pour les injections de «fillers», chaque région du visage aura ainsi une association d’injectables de nature différente avec des actions spécifiques, que ce soient avec l’acide hyaluronique, les toxines botuliques ou les inducteurs de collagène.
Anne Peret