Comme l’alimentation ou l’activité physique, la santé de la peau est devenue un enjeu de bien-être. Avec des techniques plus efficaces et moins onéreuses, le médecin esthétique peut répondre aux diverses demandes pour garder longtemps un effet « bonne mine ».
Sans tache, sans tatouage, et bien tendue, la peau est devenue le reflet de la bonne santé et du bien-être de l’individu. Les prises en charge proposées par les médecins esthétiques varient selon l’âge et les besoins du patient mais le résultat demandé est le même : avoir bonne mine,en restant naturel, et ceci avec des techniques peu invasives. Les plus jeunes veulent gommer l’acné, la cellulite ou utiliser l’épilation par laser. A partir de 35 ans, les femmes comme les hommes vont se diriger vers la bio-stimulation, le détatouage, pour dix ans plus tard miser sur les procédés anti-âges. « Il ne s’agit plus de rajeunir, de cacher, mais plutôt de présenter une qualité de peau, qui démontre une vie saine et une prise en charge globale de sa santé. Une tendance renforcée par des soins de moins en moins lourds, et de moins en moins coûteux », souligne Catherine de Goursac, médecin esthétique et membre du conseil d’administration de l’Association Française de Médecine morpho-Esthétique et Anti-âge (AFME).
Les technologies et les appareils utilisés ont fortement évolués ces dernières années. Les fils tenseurs, par exemple, sont aujourd’hui de véritables inducteurs tissulaires et complètement résorbables, avec des résultats qui tiennent deux ans. Même les chirurgiens esthétiques les utilisent également, ils sont devenus incontournables. Autre exemple, les techniques utilisant les ultrasons focalisés pour combattre le relâchement cutané sont plus performantes et moins chères. « Les médecins esthétiques ont une palette de plus en plus large d’outils efficaces. La cellulite peut ainsi être traitée non seulement par lipoaspiration, mais aussi par ultrasons focalisés ou encore cryolipolyse. Le médecin choisit la technique la plus adaptée à la zone à traiter », explique Catherine de Goursac. La demande de détatouage se renforce, avec là aussi de nouvelles techniques qui émergent. Des travaux sont en cours pour déterminer la procédure la plus efficace pour extraire les pigments de tatouage, en utilisant l’acide lactique, qui permet de traiter toutes les couleurs.
Si toutes ces technologies seront abordées lors de son Congrès national, les 25 et 26 septembre 2015, l’AFME insistera à nouveau sur les exigences de qualité des produits et de formation des médecins esthétiques.La sécurité des patients passe avant tout.
Anne Pezet