Les progrès sont manifestes dans tous les domaines : rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique…), ostéoporose, pathologies mécaniques… Un véritable apport pour la prise en charge des patients.

Un arsenal médicamenteux très varié est aujourd’hui disponible en rhumatologie. Encore faut-il en informer les patients, les inciter à consulter et diagnostiquer le plus tôt possible ces pathologies, souvent chroniques, pour les traiter efficacement et rapidement. Le rhumatisme psoriasique fait partie de ces pathologies complexes, méconnues du grand public, pour lesquelles le diagnostic peut parfois être compliqué, alors que de nouveaux traitements (inhibiteurs d’interleukines, inhibiteurs de JAK…) permettent de soulager les patients et d’atteindre une rémission prolongée des symptômes. Il en est de même pour l’ostéoporose, qui constitue un véritable problème de santé publique. Elle est encore trop souvent sous-estimée et sous-diagnostiquée.

Près de 500 000 nouvelles fractures ostéoporotiques par an !

La menace étant bien sûr la fracture ostéoporotique : 500 000 nouvelles fractures ostéoporotiques par an ! Les traitements ont progressé avec de nouvelles molécules et de nouvelles présentations facilitant l’administration, mais pour être efficaces ils doivent être suivis. Or, dans l’ostéoporose comme dans l’ensemble des maladies chroniques, l’insuffisance d’observance est fréquente à plus ou moins longue échéance et peut avoir des conséquences graves en termes d’invalidité, alors que cela pourrait être évité.

Christine Fallet


Article extrait du dossier Grand Angle spécial Rhumatologie réalisé par CommEdition, parution dans Le Monde daté du 13 décembre 2022.

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