Développer ensemble l’innovation dans la lutte contre les cancers

Engagé en oncologie depuis une quinzaine d’années, Pfizer accélère sa stratégie d’innovation contre le cancer, comme en témoigne Jérôme Mouminoux, Directeur du département Oncologie de Pfizer France.

Leader mondial de la santé, Pfizer est particulièrement investi dans la lutte contre le cancer. Quelles ambitions portez-vous au service des patients et des soignants ?

Notre ambition est de développer des avancées qui permettent de changer la vie des patients. Nous en sommes convaincus : seule la science peut nous faire avancer collectivement contre ces maladies qui, pour certaines, ne sont plus synonymes de décès. Mais le progrès thérapeutique n’est pas suffisant. Les laboratoires pharmaceutiques se doivent de découvrir de nouveaux traitements, d’explorer le potentiel des thérapeutiques existantes à travers de nouvelles indications, de veiller au profil d’efficacité et de sécurité des traitements proposés. Ils doivent aussi contribuer à l’accessibilité de ces traitements. C’est le cœur de la stratégie de Pfizer en oncologie. L’objectif fixé par notre dirigeant, Albert Bourla, est d’accélérer le développement à tous les stades du cycle de vie de nos médicaments. Il faut accélérer les phases de recherche fondamentale, raccourcir les délais de réalisation de nos programmes de recherche clinique, augmenter la vitesse d’inclusion de nouveaux patients dans ces essais et évaluer systématiquement la possibilité d’un accès précoce à l’innovation pour ces patients. Et il faut également travailler avec les autorités sanitaires pour garantir l’équité d’accès à tous les patients.

Comment concrétisez-vous ces ambitions à l’échelle de la filiale France ?

Il faut d’abord souligner l’importance de l’écosystème français dans la stratégie du groupe en oncologie. L’excellence des chercheurs et des cliniciens, reconnue mondialement, représente un atout majeur pour nous permettre de défendre la place de la France au sein de nos programmes de R & D. Nous travaillons avec les meilleures équipes académiques et les meilleurs centres de référence, en soutien de projets de recherche fondamentale, mais également pour favoriser l’inclusion de patients dans nos essais cliniques. En France nous soutenons actuellement 23 projets d’études cliniques académiques en oncologie et 80 % des patients inclus dans nos études interventionnelles le sont pour des essais cliniques en oncologie. Et nous souhaitons aller encore plus loin. Cette priorité de nos investissements en oncologie s’illustre aussi dans nos engagements annoncés l’année dernière et cette année encore à l’occasion du sommet Choose France. Nous souhaitons doubler le nombre de patients recrutés dans nos essais cliniques et développer la génération de données. Il faut encore progresser dans la réduction des délais pour la mise en place de ces essais. C’est d’autant plus essentiel dans un contexte concurrentiel accru avec les autres pays européens.

Quels sont les principaux travaux que vous présenterez à l’Asco ?

Nous serons très présents, avec 44 abstracts, témoignant de l’avancée de nos travaux dans plusieurs types de cancers. Outre des résultats prometteurs dans les cancers du sein, de la prostate, de la vessie, du poumon et du rein, notre actualité portera sur les traitements des cancers du sang et en particulier le myélome multiple. Ces présentations préfigurent une nouvelle étape dans la contribution de Pfizer à la lutte contre les cancers : dans les trois prochaines années, nous avons l’ambition de lancer cinq nouveaux médicaments.

Innover dans la lutte contre le cancer, c’est aussi optimiser le parcours de soins des patients. Comment y contribuez-vous ?

C’est en effet un enjeu majeur, qui appelle à mobiliser et à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs de santé. Nous nous appuyons sur le potentiel des technologies numériques, complémentaires d’un accompagnement humain. Il y a aussi beaucoup à apprendre des données en vie réelle, qui doivent être structurées et de qualité pour compléter les enseignements issus des essais randomisés, personnaliser les traitements selon les profils des patients, mieux connaître leurs trajectoires de soins, ou encore prévenir les risques d’effets secondaires ou de récidives. Nous soutenons des dispositifs de suivi à distance à travers nos partenariats institutionnels avec des associations et des start-up, comme AKO@dom avec Patients en réseau et Continuum+, ou OncoWise avec Sêmeia. Nous proposons également des solutions de soins de support pour mieux vivre avec le cancer, avec des start-up telle myCharlotte ou des associations comme RoseUp. Depuis plus de dix ans, notre initiative PactOnco (Personnalisation de l’accompagnement du patient en Oncologie) constitue une plateforme unique de ressources à disposition des patients, en partenariat avec les associations de patients et les sociétés savantes. Menée depuis 2015, notre démarche spécifique au cancer du sein métastatique, Seinchrone, est également devenue une référence. Vous l’aurez compris, l’ambition d’innovation de Pfizer en oncologie en France est aussi de proposer aux professionnels de santé ces programmes d’accompagnement du parcours de soins et des parcours de vie des patients en complément de nos solutions médicamenteuses.

Antoine Largier


Article extrait du dossier Grand Angle spécial Cancer réalisé par CommEdition, parution dans Le Monde daté du 3 juin 2023.

Photo © Pfizer France / DR

Informations communiquées en collaboration avec le laboratoire Pfizer. -PP-UNP-FRA-1696