Les avancées dans les connaissances des cellules souches et de la médecine régénérative pourraient à moyen terme trouver des applications en médecine esthétique.
Les médecins esthétiques suivent ces travaux de recherche de près, même si les premières applications serviront à soigner des maladies avant d’être déclinées dans le domaine cosmétique. Les premiers jalons sont posés.
En 2009, une équipe de chercheurs de l’Inserm, du laboratoire I-Stem, a publié dans la célèbre revue médicale internationale The Lancet la première reconstitution d’un épiderme fonctionnel à partir de cellules souches embryonnaires humaines. Ils ont réussi à obtenir à partir de ces cellules des cellules souches de peau, des kératinocytes, capables de se renouveler, de se stratifier et de se différencier, avec des applications dans le traitement des grands brûlés, mais aussi pour d’autres pathologies cutanées. De plus, l’utilisation des cellules pluripotentes induites (iPS), cellules souches adultes reprogrammées, pourrait permettre de développer d’autres applications.
En médecine esthétique, les cellules souches sont déjà utilisées dans la technique du « lipofilling ». Des cellules souches sont extraites du tissu adipeux du patient puis réinjectées afin de restaurer des défauts de contours et de volume.
Anne Pezet pour CommEdition.